la prière rend votre coeur plus grand; jusqu’à ce qu’il soit capable de contenir le don de Dieu lui-même. Mère Teresa
Jusqu’à jeudi il y a deux semaines, jamais je n’avais entendu psalmodier ni parler du chant de Metta, une prière chantée absolument merveilleuse.
Alors voilà, lorsque subitement je l’entends plusieurs fois dans des lieux aussi nombreux qu’improbables, je me dis « bon, Annette, visiblement ce chant tente de te dire quelque chose »; c’est vrai que depuis que je l’écoute, j’ai une force incommensurable et surtout plein de cadeaux de l’Univers… tu sais? cette certitude que « ça y est, je suis à nouveau sur la voie juste pour moi, accompagnée de la voix juste et les feux verts partout ».
C’est grisant, et je me félicite du chemin parcouru… c’est que quelque part j’ai accepté de me transformer encore un peu plus pour ETRE MOI, complètement en route sur mon chemin d’âme extraordinaire. C’est tellement difficile par moments de sortir du carcan de la normalité, d’écouter la petite voix intérieure qui crie l’écho de mon âme, étouffée par le bruit assourdissant des critiques extérieures, de faire face et dire « OUI parce que je le vaux bien »… et lorsque enfin, je m’y abandonne, quel soulagement, quelle légèreté, quel miracle, quelle transformation.
Je me sens reconnaissante envers tous ces enseignants divers rencontré sur mon chemin de vie qui m’ont permis de mourir des dizaines de fois à des croyances, des résistances intérieures, des obstacles écrasants ou des mains étouffantes. Oui, je suis morte plus de cent fois reconnaissant les démons qui ternissaient les milles facettes du diamant de ma personnalité. Et pourtant, malgré l’entrainement des petites morts, l’intégration de la pleine conscience du miracle omniprésent, l’écoute attentive du souffle de l’Univers, il arrive par moments que la vie semble nous dire des « choses incompréhensibles ». C’est là que mon amie Virginie entre en scène; grâce à notre travail assidu au quotidien, nous nous poussons en avant…notre amitié clarifie ce qui semble caché.
J’ai récemment réalisé que je vis mon rêve de manière incomplète… oui, j’ai déjà bien avancé sur mon chemin, cependant il reste un bout de moi qui peine à exprimer une partie du rêve de mon âme. Depuis deux semaines, comme je te l’ai dit dans mon article « à vos tapis », j’ai repris racine et tout semble à nouveau circuler vers une complétude encore plus grande dans mon existence. Le chant de Metta psalmodié lors du premier cours par Imee Ooi, me suit depuis, comme une mère tenant la main de son enfant qui apprend à marcher et je me sens reconnaissante envers l’Univers infini et tout ce qui existe pour la merveilleuse vie que je vis et que j’ose me créer en me libérant de la normalité… je suis venue pour vivre une vie EXTRA ORDINAIRE et toi? vis tu la vie de tes rêves? sens tu au plus profond de toi même que tu réponds à l’appel de ton âme?
Par curiosité, je suis allé chercher la traduction des paroles qui sont en sanskrit; je les partage avec toi ci-dessous
Cordialement,
Annette
Aham avero homi, abyâpajjo homi, anîgho homi, sukhî attânam pariharâmi.
Puissé-je être libre du danger, de l’inimitié, puissé-je être libre de la souffrance physique, puissé-je être libre de la souffrance mentale, puissé-je assumer ma vie avec bonheur.
Mama mâtâpîtu acariyâ ca ñâtîmittâ ca sabrahmacârino ca avera hontu, abyâpajja hontu, anîghâ hontu, sukhî attânam pariharantu.
Puissent ma mère et mon père, mes professeurs, les membres de ma famille, mes amis et mes compagnons du Dhamma, être libres du danger, de l’inimitié, de la souffrance physique, de la souffrance mentale, puissent-ils vivre avec bonheur.
Imasmim ârâme sabbe yogino avera hontu, abyâpajja hontu, anîghâ hontu, sukhî attânam pariharantu.
Puissent les méditants de ce monastère être libres du danger, de l’inimitié, de la souffrance physique, de la souffrance mentale, puissent-ils vivre avec bonheur.
Imasmim ârâme sabbe bhikkhu samanerâ ca upâsaka upâsikâyo, ca avera hontu, abyâpajja hontu, anîghâ hontu, sukhî attânam pariharantu.
Puissent tous les bhikkhus et samaneras, tous les laïcs, hommes et femmes de ce monastère être libres du danger, de l’inimitié, de la souffrance physique, de la souffrance mentale, puissent-ils vivre avec bonheur.
Amhâkam catupaccaya dâyakâ avera hontu, abyâpajja hontu, anîghâ hontu, sukhî attânam pariharantu.
Puissent les donateurs des quatre nécessités être libres du danger, de l’inimitié, de la souffrance physique, de la souffrance mentale, puissent-ils vivre avec bonheur.
Amhâkam ârakkhadevata imasmim vihare imasmim avâse imasmîm ârâme ârakkhadevata avera hontu, abyâpajja hontu, anîghâ hontu, sukhî attânam pariharantu.
Puissent les déités gardiennes de ce temple, de cette demeure, de ce lieu, être libres du danger, de l’inimitié, de la souffrance physique, de la souffrance mentale, puissent-ils vivre avec bonheur.
Sabbe sattâ sabbe pânâ, sabbe bhûtâ sabbe puggalâ sabbe attabhavâpariyapannâ sabbâ itthiyo sabbe purisâ sabbe ariyâ sabbe anariyâ sabbe devâ sabbe manussâ sabbe vinipâtikâ avera hontu, abyâpajja hontu, anîghâ hontu, sukhî attânam pariharantu, dukkhâ muccantu, yathâ laddha sampattito mâvigacchantu kammassakâ.
Puissent tous les êtres, toutes les créatures vivantes, tous les individus, toutes les personnes, tous les hommes, toutes les femmes, puissent tous les êtres nobles, tous ceux qui ne sont pas nobles, toutes les divinités, tous les humains, tous ceux qui se trouvent dans les plans de misère, puissent-ils tous être libres de l’inimitié et du danger, libres de la souffrance physique, libres de la souffrance mentale, puissent-ils tous vivre avec bonheur ; puissent-ils tous être libres de la douleur, puissent-ils ne pas perdre ce qu’ils ont acquis, puissent leur kamma être leur véritable possession.
Puratthimâyâ disâya
Pacchimâya disâya
Uttarâya disâya
Dakkhinâya disâya
Puratthîmâya anudisâya
Pacchimâya anudisâya
Uttarâya anudisâya
Dakkhinâya anudisâya
Hetthimâya disâya
Uparîmâya disâya
Dans la direction de l’Est
Dans la direction de l’Ouest
Dans la direction du Nord
Dans la direction du Sud
Dans la direction du Sud-Est
Dans la direction du Nord-Ouest
Dans la direction du Nord-Est
Dans la direction du Sud-Ouest
Dans la direction du bas
Dans la direction du haut
Sabbe sattâ sabbe pânâ, sabbe bhûtâ sabbe puggalâ sabbe attabhavâpariyapannâ sabbâ itthiyo sabbe purisâ sabbe ariyâ sabbe anariyâ sabbe devâ sabbe manussâ sabbe vinipâtikâ avera hontu, abyâpajja hontu, anîghâ hontu, sukhî attânam pariharantu, dukkhâ muccantu, yathâ laddha sampattito mâvigacchantu kammassakâ.
Puissent tous les êtres, toutes les créatures vivantes, tous les individus, toutes les personnes, tous les hommes, toutes les femmes, puissent tous les êtres nobles, tous ceux qui ne sont pas nobles, toutes les divinités, tous les humains, tous ceux qui se trouvent dans les plans de misère, puissent-ils tous être libres de l’inimitié et du danger, libres de la souffrance physique, libres de la souffrance mentale, puissent-ils tous vivre avec bonheur ; puissent-ils tous être libres de la douleur, puissent-ils ne pas perdre ce qu’ils ont acquis, puissent leur kamma être leur véritable possession.
Uddham yâva bhavaggâ ca
Adho yâva avîcito
Samantâ cakkavâlesu
Ye sattâ pathavîcarâ
Abyâpajjâ niverâ ca
Niddukkhâ ca nupaddavâ
Uddham yâva bhavaggâ ca
Adho yâva avîcito
Samantâ cakkavâlesu
Ye sattâ udake carâ
Abyâpajjâ niverâ ca
Niddukkhâ ca nupaddavâ
Uddham yâva bhavaggâ ca
Adho yâva avîcito
Samantâ cakkavâlesu
Ye sattâ âkasecarâ
Abyâpajjâ niverâ ca
Niddukkhâ ca nupaddavâ
Aussi loin que les plus hautes existences
Et Aussi loin que les plus basses existences
Dans l’univers tout entier
Que tous les êtres sur terre
Soient libres du malheur et de l’inimitié,
de la souffrance physique et du danger.
Aussi loin que les plus hautes existences
Et Aussi loin que les plus basses existences
Dans l’univers tout entier
Que tous les êtres dans l’eau
Soient libres du malheur et de l’inimitié
de ta souffrance physique et du danger.
Aussi loin que les plus hautes existences
Et Aussi loin que les plus basses existences
Dans l’univers tout entier
Que tous les êtres dans les airs
Soient libres du malheur et de l’inimitié
de la souffrance physique et du danger.
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