C’est les vacances!!! là où certains crient « youpiiii plus rien à faire du tout » d’autres se sentent totalement en manque d’adrénaline* que leur procure le stress du travail. Un grand nombre d’entre nous est dépendant des poussées de cette hormone pour fonctionner au quotidien ou partir en quête de sensations fortes régulièrement. Toute dépendance rend la personne esclave d’une substance, d’une habitude ou d’un comportement et son sevrage (arrêt plus ou moins progressif) est souvent très difficile. Pour l’individu qui a choisi de faire face à sa dépendance, un long chemin parsemé de difficultés et d’embûches se profile à l’horizon, demandant volonté, courage et détermination; il s’agit de maintenir le cap même dans les moments de dérive… Durant ce processus, l’individu s’appuie souvent sur d’autres substances, comportements ou crée de nouvelles habitudes pour répondre au « donne moi-en encore ». Combien d’entre nous est esclave de la cigarette, de l’alcool, de médicaments, de nourriture, de drogues, d’achats compulsifs ou de son travail ? et tous nous savons comme il est difficile de devenir autonomes en arrêtant. Prenons l’exemple du travail ; nous connaissons tous au moins une personne dans notre entourage qui se retrouve avec tous les symptômes de sevrage après un ou deux jours de farniente (ex : irritabilité, angoisses, impatience, hyper activité). Peut-être que vous faites vous-même partie de ceux qui vivent sous pression toute l’année et qui, au moment des vacances pourtant bien méritées, sont prêts à exploser telle la cocotte minute à qui l’on ouvre brutalement le couvercle. En cessant subitement l’apport de ces poussées d’adrénaline, le corps réagit souvent par des crises d’angoisse qui leur « explosent à la figure ». Nombreux sont donc ceux et celles qui prennent des calmants ou se lancent dans l’activité à tout prix tout en s’attardant un peu plus autour d’un apéritif ou se mettent en danger, car après tout « c’est les vacances ». En agissant ainsi ils pensent combler ce qui manque et éviter d’entendre l’angoisse qui gronde au fond d’eux. Et si le « j’en veux toujours plus » prenait tout simplement racine dans un sentiment d’insatisfaction au quotidien? qu’est ce qui en nous a besoin de « plus », de « mieux » au lieu de se satisfaire de ce qui « est »? pourquoi est il si difficile de remettre le stress à sa place juste; celle de la préparation à la fuite ou à la lutte? Avez vous remarqué combien il est difficile de se détendre les premiers jours des vacances et combien il est frustrant de reprendre le travail alors que nous commençons tout juste à prendre goût à ce nouveau rythme, cette nouvelle habitude? car, pour moi, il s’agit bien de cela : remplacer une habitude par une autre. Dans les habitudes de dépendance, la difficulté réside dans l’effort et la motivation que nous mettons en place pour « en sortir ». Ainsi, nous avons le choix de nous y atteler ou non, conscients de la difficulté du chemin à parcourir. Si j’essaie de regarder en face mes dépendances en cherchant à trouver en moi qu’est ce qui est insatisfait, alors je deviens autonome face à la situation car je maintiens le cap. Et si toutes les insatisfactions revenaient finalement à la même source : un appel de l’âme pour nous secouer, pour nous ramener au coeur de notre être ? un cri du plus profond de Soi pour nous remettre sur le « droit » chemin? un écho nous renvoyant la voix d’une habitude saine qui ne demande qu’à être entendue? en nourrissant un peu plus notre âme au quotidien, se peut-il que nos manques disparaissent? en prenant l’habitude, à chaque instant, de réaliser que nous faisons partie d’un tout bien plus vaste que notre « petite personne » et que ce Tout est plein, se peut-il que nous trouvions la satisfaction? Soyons aimants envers nous-mêmes; trouvons l’insatisfaction et décidons aujourd’hui même de poser le premier pas sur le chemin d’une nouvelle habitude saine pour remplacer l’ancienne qui nous pollue. cordialement, Annette * L’adrénaline est une hormone d’urgence qui prépare le corps à fuir ou à se battre en situation de danger; le stress ponctuel est donc quelque chose d’important pour la survie, cependant notre organisme souffre d’un stress prolongé et est donc à éviter à tout prix.
Les réseaux sociaux & moi
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