Une histoire qui parfois fait « mouche » en parlant à l’âme :
« l’ insecte-oiseau et l’oiseau-mouche »
je méditais dans mon jardin l’autre jour, lorsqu’arriva droit sur moi, à une vitesse fulgurante, un « petit truc ailé ». Je l’ai de suite reconnu, mon ami le sphinx qui se montre à moi lors de moments clés de ma Vie. J’ai souri en le remerciant d’être passé me dire bonjour et m’apprêtait à faire quelques respirations yogiques, lorsqu’il se manifesta à moi de manière très spéciale; j’ai sû qu’il avait quelque chose à me communiquer.
J’étais en même temps dans ma respiration et dans son vol; pour moi un état idéal pour « entendre » le message. Et sais tu ce que j’ai entendu? un gros bzzzzzzzzz hihihi.
Non, sans rigoler, je n’ai rien entendu; je suis restée là à l’observer butinant par ci par là, allant et venant à grande vitesse. Au bout d’un moment je me suis sentie transportée dans son mouvement ultra rapide et cela m’a détendu. Je me suis souvenu d’une jolie histoire que j’avais lue lorsque j’avais cherché à m’inspirer de la symbolique du colibri vu en Martinique il y a de cela quelques années; je l’ai retrouvée sur le site internet http://www.terresacree.org/ aujourd’hui.
Tu trouves ci-dessous la version sobre, extraite du site clignotant, de cette histoire que j’affectionne tout particulièrement :
Un jour, dit une vieille légende amérindienne, il y eut un immense incendie de forêt
Tous les animaux, terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre
Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes d’eau avec son bec
pour les jeter sur le feu
Après un moment, le toucan, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit :
«Colibri ! N’es-tu pas fou ? Crois-tu que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu?»
Le colibri lui répondit :
«Non, mais je fais ma part»
Soit ! railla le toucan, qui est tout de même le « Tzukanka » sacré, le véritablement « transperceur »,
mais aussi l’oiseau-baromètre
Soit, colibri, tu fais ta part . C’est déjà pas si mal, mieux que rien en tout cas !
Colibri, notre cause bien sûr est commune, je vais donc te confier un Grand Secret
soufflé dans le cercle par l’Esprit des Anciens :
Nous, les toucans, nous sommes en panne; oui en panne, nous manquons tout simplement d’eau.
C’est à cause de l’anaconda géant qui nous interdit l’accès au lac
Voilà pourquoi nous ne pouvons pas vraiment agir sur l’incendie qui ravage notre vert territoire et (on le sait) la Terre-mère toute entière; nous n’avons plus d’eau pour éteindre quoi que ce soit !!!
Mais vous autres, colibris, vous puisez directement l’eau dans vos propres entrailles !!!
Et si, au lieu de lancer les gouttes d’eau microscopiques, sur le feu lui-même et si vous les larguiez avec précision sur les braises transportées au loin par le vent ou sur les étincelles qui menacent de répandre partout des milliers d’autres foyers d’illusions dévastatrices ?
Ne serait-ce pas plus juste? plus efficace?
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