« quand le vent du changement se lève, les uns construisent des murs et les autres
des moulins à vent » proverbe chinois
voilà des jours qu’il souffle dans ma Vie; cela a commencé bien avant Pâques dans mon pays natal avec des bourrasques telles que je suis restée là-bas et cela a continué ici en Suisse avec une bise impressionante. Je parle de la « bise », ce vent froid mordant et non du doux contact d’une paire de lèvres sur ma joue.
Bon, alors personnellement je suis une grande amoureuse de ces mouvements de masses d’air qui se déplacent et j’en profite donc à chaque fois amplement; soit en regardant les arbres danser, soit en riant des oiseaux qui restent sur place, soit en m’extasiant devant le lac de Brenet en y voyant subitement l’océan, soit un écoutant les sons divers engendrés… bref, j’aime le vent.
Le proverbe chinois ci-dessus est l’un de mes proverbes préférés également; il m’a tellement soutenue lors de mes multiples changements en me soufflant à l’oreille « sois un moulin à vent, transforme cette bourrasque en quelque chose d’énergétisant » ou encore « cesse de résister tu risques de t’éroder ou de te casser, sois souple ». Il y a des moments où je répondais « je le sais, mais je n’y arrive pas, ça va trop vite, son souffle me renverse et mon équilibre est rompu, j’ai peur de me faire mal » et bien d’autres tentatives de justification.. et inlassablement, le proverbe me rappelait à l’ordre.
Un jour même, alors que j’étais vraiment occupée à braver la tempête émotionnelle survenue après une séparation violente, l’Univers m’a envoyé la fable de Jean de la Fontaine « le chêne et le roseau ». Alors, évidement, cela m’a énormément parlé, moi qui me vois comme un arbre les pieds bien enracinés au sol et la tête là haut dans les étoiles.
Dans mes efforts à vouloir contrôler la situation, j’ai perdu une quantité phénoménale d’énergie. Non seulement j’ai refusé de me laisser porter et ainsi récupérer l’energie occasionnée par le vent du changement, mais j’ai de surcroît perdu mon énergie propre en lui résistant de toutes mes forces; j’ai vraiment failli y laisser ma peau.
Depuis, c’est devenu un fonctionnement totalement intégré de mon être : lorsqu’un vent du changement se pointe à l’horizon, hop je sors les voiles pour en capter l’essence et l’utiliser à mon profit. Je préfère sortir la grand voile que de « faire le moulin à vent », car j’aime l’idée du mouvement qui m’amène à destination « Terre inconnue ».
Et toi? comment te places tu face à l’inconnu? le changement te fait-il peur ou au contraire te motive t’il? suis tu le mouvement lorsque les vents tournent en ta défaveur? ou as tu tendance à résister et accepter uniquement ceux qui tu as choisi? t’es t’il facile de réaliser que tu arrives toujours à bon port, peu importe dans quel état tu voyages?
Alors, moi en ce moment, je te prépare une surprise… cela fait maintenant deux semaines que je travaille au changement du look de mon blog, de mon site internet, à mon livre et un e.book. Je fais des heures supplémentaires pour écrire sur ce blog et j’adore ça; donc, facile et énergétisant.
J’ai cependant quelques résistances au changement en ce moment; le fait de devoir changer d’interface, de devoir apprendre les bases du langage informatique, d’écouter des tas de tutoriels explicatifs, de lire quantité d’ouvrages didactiques dans ce domaine… arrrrrghhhh ça me demande vraiment de la détermination pour oser sortir la grand voile, car pour le moment j’ai vraiment l’impression de ramer (la voile est un peu coincée).
cordialement,
Annette
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