Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu’au jour où être fort reste la seule option. Bob Marley
Salut,
c’est le jour 3 des 21 journées de méditations offertes par Deepak Chopra. Chaque jour, durant 21 jours, tu reçois un thème du jour sur lequel centrer ton attention et un mantra qui te lie à « quelque chose de plus grand que toi ». Chaque jour, également, tu as la possibilité de tenir un journal. Quelques questions te sont posées et tu peux les sauvegarder si tu le souhaites. Si tu n’es pas encore inscrite et que tu souhaites participer, tu trouveras le lien en bas d’article. En attendant, j’ai été inspirée ce matin par le thème et l’exercice du jour: trouver le pouvoir ». Celui-ci demande de décrire une situation dans laquelle tu t’es acquittée d’une tâche sans savoir comment faire au départ. L’exercice est de se souvenir de la situation et d’y découvrir la confiance qui a donné le courage et poussé à l’action malgré tout. De découvrir le « je peux le faire » malgré les obstacles.
Je partage ici avec toi l’histoire qui m’est revenue ce matin, qui m’a relié à cette confiance et force en moi.
C’était il y a une quinzaine d’années. Nous construisions une maison écologique de rêve. La première maison au label Minergie du Gros de Vaud. C’était compliqué parce que très nouveau à l’époque et pas encore à la mode. Mon mari avait pris une semaine de congé pour que nous puissions travailler à placer la structure en bois sur laquelle viendrait se poser notre super plancher en bois massif. Nos 3 enfants, alors en bas âge, étaient en vacances chez les grand parents et nous étions tout contents d’avoir l’esprit libre pour nous atteler à cette lourde tâche (2OO m2 de sol à faire quand même).
J’avais veillé à ce que le matériel soit là à temps et que le maitre de chantier ait contrôlé que ce soit le bon.
Tout contents, nous avons posé les poutrelles dans deux des chambres d’enfant. Tout se passait bien, lorsque subitement mon mari s’exclame « mais c’est quoi ce binz? » je regarde et je vois que les poutrelles suivantes ont 1,5 cm de hauteur en moins. « Bon, c’est peut-être juste une série comme ça » lui dis-je pendant que nous nous dirigeons vers les palettes posées un étage plus bas.
Eh bien non chère lectrice, TOUT le reste de la série était identique. Cela signifiait que le plancher ne pourrait être posé et que le travail que nous avions fait avait été fait inutilement. Après avoir balancé le tout par la fenêtre dans notre frustration, nous nous sommes assis par terre, abattus et impuissants. Il était 16h un vendredi et nous avions besoin d’un miracle. Très vite nous sommes allés chez nos futurs voisins afin de pouvoir téléphoner. Eh oui, les téléphones portables étaient une rareté à l’époque et il fallait encore trouver des solutions en demandant de l’aide à autrui. Après maints téléphones depuis la maison voisine dans une tentative d’avoir le matériel livré rapidement, nous avons dû nous rendre à l’évidence; nous n’aurions pas le matériel livré avant le mercredi suivant. Nous sommes rentrés fatigués, déçus, énervés contre le maitre de chantier et totalement démotivés.
Le lendemain matin, samedi, pendant que mon époux rattrapait sa journée de travail au bureau, je me suis mise en tête que « j’allais y arriver ». J’allais absolument trouver ses fameuses poutrelles. J’ai cherché et cherché. Sur le coup des 10h30 j’ai trouvé. Je dis au monsieur « ah supeeer je vous les embarque de suite ». Ce dernier me regarde d’un air ébahi et devant ma détermination il me dit « mais madame, comment allez vous les transporter? ». Alors, bon j’avais une Volvo break à l’époque, mais quand même. J’en ris encore aujourd’hui, mais il était évident que tout ce volume nécessitait une camionnette. Je dis au monsieur « écoutez, je vais trouver une camionnette et je reviens ». A lui de me répondre « oui, mais faites vite, car je ferme à 11h45 ».
Il me restait donc une bonne heure pour trouver
- la camionnette
- charger le matériel
Rentrée à la maison pour passer quelques coups de fil afin de trouver une camionnette disponible, j’en ai profité pour demander à mon mari de rentrer. Euphorique d’avoir trouvé le matériel, je voyais déjà le plancher posé et nos enfants jouer dessus 🙂
Bon, après quelques appels, je trouve une camionnette et le monsieur me dit « bon alors il vous faudra poser une caution de sfr 1500.– « … euuuuuh ouiiiiii, j’avais pas cette somme à la maison et pour une raison X ou Y je n’avais pas ma carte bancaire. Vite vite je suis allée chez mes voisins. De porte à porte j’ai réussi à trouver sfr 900.–. Je rappelle le monsieur de la camionnette qui m’octroie la faveur de me prêter l’angin pour ce montant là, mais qu’il me fallait le ramener pour 17h. Je passe encore vite auprès du magasin qui as les poutrelles pour dire que je vais arriver vers 11h45 mais que j’ai encore tout à charger. Le vendeur, adorable, me dit « mais je vais vous aider madame, je partirais plus tard ». Je crois que je l’ai embrassé dans mon élan de joie et de gratitude.
Me voici donc en route pour chercher la camionnette et c’est seulement au moment de monter dans le véhicule, que je réalise que je n’ai JAMAIS conduit une camionnette et que c’est quand même très différent d’une voiture. Sans compter que ma Volvo a un boitier à vitesses automatique et que là, c’est un espèce de manche non pas entre les sièges, mais plaqué contre le tableau de bord. Arghhhhh j’avoue que j’ai un gros coup de stress à ce moment là. Perceptible puisque le monsieur me dit « avez vous déjà conduit une camionnette? ». Je bredouille un « euh dites moi juste où est le levier de vitesse dans celle-ci svp ». Et me voilà partie en faisant des bonds. En quittant son propriétaire, mon véhicule d’emprunt ressemble plus à une grenouille sur roues qu’à un véhicule utilitaire.
J’arrive tant bien que mal à destination en maintenant le moteur tournant. En chemin je croise le taxi de mon mari, mais je suis bien trop occupée à éviter un accident pour prendre le temps de l’interpeler.
L’histoire se termine super bien, puisque nous avons fini par charger la camionnette, transporter le tout 60km plus loin, décharger, revenir à temps pour ramener la camionnette, récupérer puis rendre les sous ainsi qu’une attention aux voisins et une grosse caisse de bon vin au vendeur sympathique. Nous avons fini par construire la maison de nos rêves et malgré notre divorce quelques temps plus tard, je garde de cette expérience toute l’énergie de mon pouvoir et de la force qui sont en moi.
Et toi? que partages tu avec moi comme histoire? arrives tu à ramener en toi l’énergie, l’émotion, les sentiments corporels d’un instant de pouvoir et de force qui t’ont permis de faire ce qui te semblait impossible?
A ton pouvoir et ta force
Cordialement,
Annette
21 jours de méditation avec D.Chopra
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Annette
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