bonjour chère lectrice,
si tu me suis depuis un moment, tu sais combien les synchronicités sont des balises importantes sur mon chemin de vie. Souvent, ces choses qui ne semblent rien avoir en commun, ont un sens pour moi au point de me me faire changer un tas de plans.
Ainsi, je peux subitement décider de faire quelque chose que j’avais mis de côté ou encore laisser tomber quelque chose qui était prévu depuis longtemps. On pourrait dire que j’écoute les signes.
Instable? moi?
Du coup, j’entends régulièrement mon environnement s’exclamer « rho mais t’es pas un peu instable toi à changer d’avis, de projets, d’envies comme de chaussettes? » Et je peux comprendre. C’est sûr que dans un système où la plupart des gens font un tas de « trucs » qu’ils n’ont pas envie, un système dans lequel on a été éduqués par le « on fait ce qu’on a dit qu’on ferait », ma liberté de faire uniquement ce qui est totalement aligné avec moi à chaque instant peut déranger.
Je comprends qu’une personne plutôt enfermée dans un tas de croyances et d’obligations, puisse me trouver instable. Et pourtant, cela marche bien pour moi et les personnes qui sont dans le même système que moi.
Narcissique alors?
Non, justement. C’est aussi une croyance populaire, que de se faire passer APRES tout le monde. Crois-moi, j’en ai fait du chemin depuis mon enfance. J’étais TOUJOURS disponible pour les autres avant de faire quelque chose pour moi. En tant qu’ainée dans ma famille à tous les niveaux, j’ai vite adopté la croyance que je devais servir les plus petits, être disponible en tant que « grande et responsable » pour les moins « grands et responsables », et plus tard pour les « victimes » et les « pas responsables comme moi ».
J’ai emmené cette croyance avec moi durant longtemps. Dans le cadre de la famille proche, de la famille « rapportée », des ami(e)s et des relations. Puis dans le cadre de mon cabinet de thérapies et de soins.
Bref, à force de m’occuper plus des autres que de moi-même, de répondre à toutes leurs demandes (même complètement absurdes maintenant que j’y pense), je me suis retrouvée en « burn-out » durant neuf mois. J’ai été suivie par un psychiatre et des thérapeutes qui m’ont montré l’importance de prendre soin de moi. Que c’est SAIN de penser à soi. Que c’est NECESSAIRE d’investir en soi. Que les personnes qui me traitent d’égoïste, me disent en fait « un égoïste c’est quelqu’un qui ne pense pas à MOI en premier ».
Décision qui a changé ma vie
Cette phrase a fait TILT! dans ma tête, mon corps et mon coeur… j’ai compris combien il était égoïste de ma part de ne pas penser à MOI. Comment allais-je bien pouvoir aider le monde, si je n’étais même pas capable de m’aider moi-même? J’ai commencé à écouter mes désirs couplés à mon intuition. J’y ai rencontré un tas de « démons » et de zones d’ombre. J’ai réalisé que j’avais été « endoctrinée » par des croyances qui ne m’appartenaient pas du tout. Mon monde intérieur a commencé à changer. Lorsque mon monde intérieur a changé, mon environnement a changé aussi, amenant sont lot de peurs, d’incertitudes et de questionnements. Eh oui, j’étais tellement habituée à ces croyances, que de les lâcher m’a demandé une foi totale dans mes capacités à m’aligner avec mon âme, ma conscience, mon coeur, mon enthousiasme à servir au mieux la vie que j’ai choisie.
Le fil conducteur
J’ai réalisé que j’avais toujours eu un fil conducteur, depuis toute petite. Ce fil est ma passion pour l’expansion. Ma propre expansion et celle des autres. J’ai réalisé que je suis une « gentille fille » qui veut le bien de l’humanité. J’ai réalisé que je partage toujours avec enthousiasme et sans limites. Et oui, j’ai appris à me faire confiance. J’ai accepté que, dans ma quête de développement personnel, j’ai fait des erreurs monumentales, des choix qui ont blessé et chamboulé parfois. Et j’ai appris de mes erreurs. J’ai réalisé que j’étais responsable pour les 50% de ma relation à l’autre. En me donnant à 100% dans mes 50% de la relation, je laisse à l’autre la responsabilité de se donner à 100% dans ses 50%. Et si l’autre me demande 80% et me trouve égoïste lorsque je fonctionne à moins, eh bien, je me sens tout à fait légitime de dire NON et de garder ces 30% pour moi-même. S’occuper à 100% bien de soi-même, ce n’est pas enlever quelque chose à l’autre. S’occuper de soi-même à 100% et demander à l’autre de donner plus que ses 50%, voilà qui est égoïste dans ma réalité aujourd’hui.
Alors quoi?
Alors, tout reviens aux synchronicités de ces jours qui me demandent de « planifier », de « tenir compte de mon temps » et d’être « présente ». Le planning et moi c’est une histoire compliquée. Je me sens vite enfermée dans une structure fixe. En même temps, je me sens débordée lorsque je n’ai pas cette structure. 2018 est à ma porte, mon bras droit me demande mon planning pour toute l’année, les méditations de Deepak Chopra&Oprah Winfrey de ces jours tournent autour de « making every moment matter » (faire de chaque instant un instant important) et je me suis acheté un « bullet journal » qui me permet de respecter mon besoin de « sortir du cadre ».
Bref, c’est tout un art de rester souple tout en se fixant des objectifs. C’est tout un art de respecter ses besoins, ses intuitions ou désirs du moment. Et de les assumer surtout. C’est tout un art de rester dans son axe entre le donner et le recevoir quand on a « un coeur gros comme ça ».
J’écris toujours d’une traite mes articles, et j’ai l’impression que je suis partie de A sans rejoindre B aujourd’hui. Mais ça aussi c’est okay dans mon monde d’aujourd’hui. J’ai cette confiance absolue, que dans le fond, certaines d’entre vous auront capté ce dont je parle. C’est finalement cela notre liberté peut-être. Celle de décider l’expansion, de grandir, d’aller vers l’abondance et d’en prendre toute la responsabilité, en conscience et le coeur bien placé au milieu. De se mettre au centre de cette expansion et de rayonner au lieu de se faire des plans sur la comète 🙂
Et toi?
Comment t’alignes tu entre ce que tu donnes et ce que tu reçois? Es tu plutôt du genre à donner beaucoup? et que donnes-tu? des conseils que l’on ne t’a pas demandé? un service sans demande? ou alors donnes-tu par peur, par obligation? ou es-tu dans une phase de retrait où tu attends qu’on te donne parce que tu as déjà assez donné? aimes-tu recevoir autant que de donner? et vice-versa? et que te donnes-tu à toi même? où en sont tes pourcentages?
Merci de partager si le coeur t’en dis, dans les commentaires ci-dessous.
Bon weekend et à la semaine prochaine… c’est planifié, on verra si le coeur m’en dit 🙂
Ouahhh j adore ton site… tes textes me parlent totalement.
Où est mon pourcentage alors la est la grande question?!!!…
😉 tant qu’on reste dans le questionnement on avance = ma devise.
Merci pour ton commentaire Sandra