Calendrier de l’Avent
Le calendrier de l’Avent comme voyage sacré vers soi-même et honorer le passage vers la nouvelle année. CoCreattitude by Annette
Aujourd’hui, nous entrons dans le « Nouvel-An des Sorcières », cette saison où le voile s’affine entre les mondes, et où l’on rend hommage à nos ancêtres, à la Mort et aux guidances de l’invisible.
La sorcière sur l’image est une représentation de ce que je désire véhiculer dans le monde virtuel, sans pour autant aller me déguiser au quotidien pour la congruence de mon « image de marque ».
C’est ma manière à moi d’honorer cette partie très vivante en moi, qui célèbre la puissance et la sagesse féminine dans toute sa complexité et profondeur.
C’est ce féminin en moi qui inspire à se reconnecter à son intuition, à ses racines, et à son pouvoir créateur en lien avec les cycles naturels.
Alors, oui, des peurs ont fait surface en moi lorsque l’Intelligence Artifielle a fait son apparition dans ce monde.
Des peurs liées à la perte de contrôle face à cette vague déferlante qui change, une fois de plus, le paysage connu.
Des terreurs, même, quant à cette terre inconnue qui se pointe à l’horizon de l’humanité. Que restera-t’il d’humain sur cette planète? serais-je « brûlée » sur le bûcher de cette nouvelle religion?
Autant de questions qui m’éloignent de mon présent, ce cadeau de la Vie, dans lequel j’ai le pouvoir de cocréer avec cette intelligence de manière ludique, avec conscience et en toute liberté.
Ouf, j’ai tellement médité et contemplé dans ma vie, que ces questions ne durent pas longtemps et que mon être me rappelle à l’ordre en me soufflant que de toutes manières c’est dans le présent que se vit notre chemin.
Et ça tombe bien, car demain, sous la Nouvelle Lune en Scorpion un chaudron mystique s’ouvre symboliquement en nous. Une invitation à se poser au carrefour entre fin et nouveau départ et à plonger dans notre puissante alchimie intérieure unique.
La saison du Scorpion, profonde et obscure, s’apparente à un chaudron d’ombres et de chagrins où mijotent les pertes — de nos êtres chers, de nos anciens moi, de nos rêves égarés ou abandonnés en chemin.
Cette période appelle le pèlerin intérieur à se confronter aux blessures enfouies, aux trahisons qui refont surface, aux désirs et illusions abandonnés.
Nos épreuves et les souffrances que nous expérimentons sont autant d’ingrédients de nos possibles transformations. Des opportunités à transmuter une fois pour toutes nos schémas hérités, nos habitudes cultivées au fil du temps et nos réflexes inconscients véhiculés au quotidien.
Et si, en tant qu’êtres incarnés, nous étions tout simplement qu’une espèce de chaudron pour la conscience ? à l’intérieur de ce chaudron, une grosse soupe d’éléments inconscients qui, une fois chauffés à la « forge de la vie », libèrent l’Essentiel en soi.
Et si c’était la vie qui plaçait dans notre chaudron des épreuves, des déclencheurs, des révélations, des synchronicités comme autant de cadeaux à déballer pour cocréer de nouvelles réalités ?
Cette alchimie intérieure requiert de ressentir pleinement : ce n’est qu’en embrassant nos émotions dans leur intensité que nous pouvons percer jusqu’à la source de ce qui est important pour soi. On s’élève au-delà des besoins dictés par la survie et les attachements au clan.
J’ai cette croyance que nos émotions sont des énergies en mouvement, que nous avons le pouvoir de faire circuler dans notre chaudron intérieur afin de les transformer en carburant pour le renouveau.
En t’écrivant ce blog, je me souviens de ce rêve dans lequel j’entends un râle de femmes au loin. Comme un chant mélancolique monotone qui m’appelle. Il provient d’un petit plateau d’une grotte sur un flanc d’une paroi rocheuse. Je m’en approche depuis les airs et vois un groupe de 4 ou 5 femmes népalaises murmurant un chant plaintif en cercle autour d’une femme morte allongée au sol. Je réalise que cette femme c’est moi. Au moment où je prends conscience que c’est moi, je me trouve plongée dans un gros chaudron par un sage tibétain immense. Je suis consumée et me transforme en une espèce d’oiseau-dragon volant rouge et violet. Libre comme l’air. Je me souviens de ce sentiment, là pendant que je t’écris.
Et si nous avions toutes ce potentiel de libération intérieure en soi de notre vivant ? qu’il nous « suffisait » d’accompagner toutes ces « petites morts » du quotidien, même si elles nous font énormément souffrir sur le moment.
pour faire remonter à la surface et rassembler les parties de nous-mêmes piégées dans des récits oubliés, laissées pour compte dans des mémoires traumatisantes ou abandonnées dans des relations de pouvoir déséquilibrées. Afin de les transmuter une fois pour toutes afin de profiter pleinement de la vie en soi ?
Comment ? par des pratiques qui soutiennent cette alchimie intérieure. Que ce soit par la contemplation, la créativité, le repos, la méditation, une ballade dans la nature.
À l’image de Dame Nature, ici dans l’hémisphère Nord, il nous est demandé de ralentir. De garder sa sève tout près de soi. De lâcher-prise sur ces feuilles qui formeront notre compost. À moins que nous les laissions partir au vent, loin.
Quoique nous traversions dans le chaudron alchimique de cette vie, nous sommes guidées. Même si ces guides nous plongent dans le feu transformateur 😉
Dans un monde qui court, ralentir est une forme de rébellion. Un trait de caractère qui sied bien la sorcière en soi non?
Où que tu te trouves dans cette danse alchimique, ralentir te permet d’embrasser le chaos et « assaisonner » ta soupe intérieure au gré de tes goûts personnels.
Le Scorpion nous apprend que la vie est un trésor à vivre intensément. Ce chaudron d’émotions, ces larmes, ces marques, ces cicatrices, nous rappellent que nous sommes bel et bien vivantes, que nous avons survécu au-delà de temps immémoriaux: immortelles dans la grande marmite du vivant.
Tchin Tchin à nos potions qui transforment ce qui nous plombe en or!
Le calendrier de l’Avent comme voyage sacré vers soi-même et honorer le passage vers la nouvelle année. CoCreattitude by Annette
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